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Le cimetière protestant

Bourneau a été longtemps fermement protestant comme le témoignent les 11 tombes du cimetière protestant situé à l'entrée du bourg, sur la route de Sérigné.

La révocation de l'Edit de Nantes (1685) confirme une période de terreur pour les protestants. Les uns se convertissent au catholicisme, le autres se cachent pour se rencontrer. Les baptêmes et les mariages sont célébrés clandestinement au "désert" et sans inscription sur un registre paroissial quelconque. Ils n'avaient pas le droit d'être enterrés avec les catholiques.

Dans ce cimetière, on découvre notamment la tombe de Noé-Pierre GALLOT, sieur des Aurières, habitant "au Logis" qui devient président du district de la Châtaigneraie en 1791, président de l'Administration municipale du canton de l'Hermenault en VI et VII puis maire de Bourneau de 1800  à 1810. Il décède le 23 mars 1830 à l'âge de 83 ans. On trouve souvent sur les dalles mortuaires : "Il a été bon fils, bon époux, bon ami, charitable et aimé des pauvres".